Envie d’investir dans la pierre papier à rentabilité élevée et à meilleure liquidité pour 2019 ? Choisissez les organismes de placement collectif immobilier ou OPCI ! Petit tour d’horizon sur les particularités de ces actifs ainsi que sur le choix du produit afin de profiter pleinement d’un rendement optimal.
L’OPCI grand public est l’actif destiné aux investisseurs particuliers souhaitant étayer leur portefeuille de placement. Notons aussi la commercialisation d’un second type d’actif qui est l’OPPCI : celui-ci est plutôt réservé aux investisseurs professionnels. Dans cet article, nous nous focaliserons sur les OPCI, qui se déclinent à leur tour en deux versions. Ce sont les OPCI ayant pour support les fonds de placement immobilier ou FPI, et ceux intégrant les sociétés de placement à prépondérance immobilière à capital variable ou SPPICAV. C’est en fonction de ces supports que la fiscalité de chaque OPCI va dépendre.
En ce qui concerne en résumé la composition de l’OPCI, celui-ci inclut à la fois des actifs immobiliers ainsi que des valeurs mobilières. La pierre occupe au moins 60% du produit dont des actifs immobiliers non cotés et des foncières cotées. Le reste sont des actions, des obligations et des liquidités.
Quant au choix de l’OPCI, il faut distinguer plusieurs variables : les performances sur les cinq dernières années, la capitalisation ainsi que le rendement. C’est en particulier sur la composition du parc immobilier que l’investisseur portera le plus d’attention : quelle est la typologie du parc, où est-il localisé du point de vue géographique, est-il exposé à des risques locatifs, quel est le taux de remplissage ?
L’investisseur pourra aussi consulter les sites spécialisés en OPCI et analyser les classements : les OPCI sont répertoriés en fonction de leurs performances par les spécialistes. Autre point important, il faut s’enquérir de la société de gestion qui propose l’OPCI. Est-elle expérimentée dans la gestion de ce type de produits, de combien d’actifs sous gestion possède-t-elle, quel est son chiffre d’affaires, quelles sont ses différentes spécialités, est-elle agréée par l’autorité des marchés financiers dans l’accomplissement de ses missions ?
Par ailleurs, l’investisseur doit se renseigner sur la liquidité de l’OPCI : les parts de ce type de produit en effet doivent être facilement revendues sur le marché secondaire. C’est là tout l’intérêt de souscrire à des OPCI plutôt qu’à des SCPI qui sont plus connues du monde de l’investissement en pierre-papier. Détenir des parts de SCPI est plus problématique lorsqu’il s’agit de les revendre : la sortie est donc moins aisée par rapport à celle de l’investisseur détenant des parts d’OPCI. Ceci est dû à la composition de la SCPI qui inclut uniquement la pierre.
Il faut aussi prendre le temps de lire les différents documents à la disposition de l’investisseur. Par exemple le DICI, qui informe ce dernier des éventuels risques découlant du placement. N’oublions pas que les OPCI sont des actifs à important niveau de risque, toutefois moindre par rapport à celui des SCPI, toujours en raison de leur composition.
Le but des OPCI est de générer un rendement élevé, supérieur à 4% par an. Certains d’entre eux ciblent même une rentabilité pouvant franchir la barre des 5%. Notons que ce sont les OPCI à risques plus ou moins élevés. Retenons aussi que ce ne sera pas uniquement en fonction de la rentabilité et des performances que l’OPCI sera intégré dans le portefeuille de placement de l’investisseur. Les recommandations d’un conseiller en gestion de patrimoine sont sollicitées avant d’investir, d’autant que ce type de placement se conserve sur une longue durée afin d’apprécier pleinement ses performances.